Titre : | Le sommeil de l'analyste |
Auteurs : | CHARTIER DA |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (68(2), 2003) |
Pagination : | 211-232 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CONTRE TRANSFERT ; CULPABILITE ; MOI ; PERCEPTION SENSORIELLE ; PSYCHANALYSTE ; PSYCHOPATHOLOGIE ; RESISTANCE ; SOMMEIL |
Résumé : | Le sommeil du psychanalyste est un événement lors d'une cure dont il s'agit d'étudier la nature, les origines et la portée. S'il peut n'être qu'intercurrent et lié à la nature humaine du thérapeute, il n'est ni sans portée, ni sans avantage. Résistance parfois, moment utile dans le développement des fonctions sensori-motrices qui vont permettre l'accès à la parole, il n'est en tous les cas pas à prendre à la légère. L'utilisation des connaissances actuelles regardant le sommeil, peut nous aider à rendre compte des choses, quitte à prendre le risque d'étudier la psychanalyse à partir de positions non analytiques, surtout psycho biologiques et cognitives. Cela permettrait aussi de relier la nature des interventions du psychanalyste à des phénomènes contextuels qui jouent sur son fonctionnement cérébral en liaison avec son niveau de vigilance et se traduisant par des modes particuliers de verbalisation. Il s'agira aussi d'étudier la pertinence de cette prise de risque, sans retirer au sommeil son caractère si ce n'est fortuit, du moins occasionnel. À l'évidence, ce dont il s'agit ici concerne les caractères narcissiques d'une relation transférentielle en développement, c'est-à-dire les ' bons aspects ' du narcissisme, nécessaires à la croissance psychique, sans oublier pourtant qu'à l'inverse peuvent aussi se manifester des phénomènes de résistance.[résumé d'auteur] |