Titre : | Les thérapies cognitivo-comportementales face aux hallucinations auditives dans la schizophrénie : une revue de la littérature |
Auteurs : | Sylvain MAZMANIA ; Christine Mirabel Sarron ; Roland Dardennes |
Dans : | JOURNAL DE THERAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE (25(4), 2015) |
Pagination : | 177-188 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY HALLUCINATION AUDITIVE ; REVUE DE LA LITTERATURE ; SCHIZOPHRENIE ; THERAPIE COMPORTEMENTALE ET COGNITIVE ; VOIX |
Résumé : | Les TCC sont reconnues comme un moyen efficace de lutter contre les hallucinations auditives présentes dans les schizophrénies résistantes. Cependant, il existe peu d'études regroupant les avancées faites sur ce sujet. Cette revue de littérature propose une analyse comparative de plusieurs études portant sur les effets des TCC ciblant les hallucinations auditives chez les patients souffrant de schizophrénie. Elle permet de mieux appréhender les bénéfices et les limites de ces thérapies dans un cadre individuel et en groupe. Méthode : Les publications ont été sélectionnées en utilisant la base de données de l'US National Library of medicine avec les mots clés 'cognitive therapy', 'behavioural therapy', 'schizophrenia', 'hallucinations', 'voices'. Les études retenues ont été réparties en 2 catégories : les thérapies individuelles et les thérapies de groupe. Pour chacune des thérapies employées, on a comparé l'effectif de la population étudiée, le diagnostic d'inclusion, les échelles dévaluation utilisées, le type de thérapie expérimentée, la durée de traitement et de suivi, les résultats observés. Résultats : Il existe des effets bénéfiques des thérapies cognitives et comportementales chez les patients schizophrènes souffrant d'hallucinations auditives, que ce soit en groupe ou en thérapie individuelle. Ces effets concernent principalement la charge anxieuse, l'intensité et la fréquence des hallucinations. Certains protocoles thérapeutiques ont permis une amélioration de l'insight et de l'estime de soi. Discussion : Les TCC individuelles pourraient être indiquées chez des patients pour qui les symptômes négatifs sont peu envahissants ou lorsque les habiletés sociales sont trop altérées pour permettre l'intégration dans un groupe. Les TCC de groupe s'intégreraient mieux dans une prise en charge de type hôpital de jour. L'ensemble des résultats observés sont à nuancer compte tenu de la faible puissance statistique des études. De plus, les paramètres analysés sont très nombreux et différents suivant les protocoles, ce qui les rend difficilement comparables. Des investigations complémentaires sont nécessaires afin d'établir un modèle de TCC généralisable et consensuel.[d'après le résumé d'auteur] |
Notes de contenus : |
22 réf. bibliogr. Tabl. |