Titre : | Impact du stress post-traumatique lié à la violence domestique sur la parentalité : Données empiriques et applications cliniques |
Auteurs : | Sandra Rusconi Serpa ; Francesca Suardi ; Dominik MOSER ; Daniel-S Schechter |
Dans : | ENFANCE (67(3), 2015) |
Pagination : | 409-427 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY EMOTION ; IMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE ; INTERACTION PRECOCE ; MERE ; PARENTALITE ; SYNDROME POST TRAUMATIQUE ; VIOLENCE FAMILIALE |
Résumé : | Les mères présentant un état de stress post-traumatique (ESPT) associé à la violence interpersonnelle peuvent expérimenter les manifestations de détresse et-ou d'impuissance de leur jeune enfant comme un déclencheur de leur stress post-traumatique. Cette hypothèse a été testée dans deux études en recrutant des mères et de jeunes enfants (12–42 mois). Les sujets sont intégrés dans un protocole vidéoscopé incluant plusieurs entretiens, un paradigme d'observation des interactions mère-enfant et une séance d'intervention psychothérapeutique expérimentale en feedback vidéo (Clinician Assisted Videofeedback Exposure Session : CAVES). Pour un sous-échantillon de sujets, une étude de neuro-imagerie fonctionnelle a été menée dans laquelle sont présentés aux mères des extraits vidéos montrant leur enfant et des enfants inconnus dans un moment de séparation et un moment de jeu mère-enfant. A la fin de l'examen IRM, il est demandé aux mères d'évaluer l'intensité du stress qu'elles ont éprouvé en regardant les images. Les mères avec un ESPT associé à la violence se disent significativement plus stressées que les mères contrôle quand elles regardent leur propre enfant ou un enfant inconnu durant le moment de séparation. Le stress parental est corrélé avec la sévérité de l'ESPT maternel et avec la diminution de la disponibilité maternelle à l'attention conjointe avec l'enfant. [extrait du résumé d'auteur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |