Titre : | Vitamine D et personnes âgées : enquête auprès de 192 médecins généralistes dans les Hautes-Pyrénées |
Auteurs : | K. Tafin Kampe |
Dans : | NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (14(82), 2014) |
Pagination : | 221-227 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CHUTE ; PERSONNE AGEE ; VITAMINE |
Résumé : | La population âgée en France ne cesse de s'accroître. Le vieillissement et les pathologies chroniques rendent le sujet âgé fragile. La chute est un facteur de risque d'entrée dans la dépendance à cause de ses conséquences qui peuvent être graves. Le coût de prise en charge des conséquences des chutes est élevé. Il est donc important de les prévenir efficacement. Un moyen de prévention est le traitement par vitamine D. L'objectif de cette étude est de décrire les pratiques des médecins généralistes du département des Hautes-Pyrénées et d'analyser leur conformité en fonction des dernières recommandations du Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO). Il s'agit d'une enquête auprès de 192 médecins généralistes, élaborée à partir des recommandations du GRIO de 2011. Cinquante-neuf pour cent des médecins généralistes ont déclaré avoir plus de 15 % de patients âgés de plus de 65 ans. Ils prescrivent un dosage systématique de la vitamine D dans 61 % des cas et à visée thérapeutique dans seulement 39 % des cas. Lorsqu'il y a une indication, il s'agit des situations suivantes : exposition solaire insuffisante (25 %), chutes à répétition (22 %), ostéoporose avérée (29 %) ou en cas de traitement inducteur d'ostéoporose (24 %). La supplémentation se fait plus souvent avec la vitamine D3 (50 %) qu'avec la D2 (14 %), et c'est le schéma de doses espacées (89 %) qui est le plus souvent appliqué. Il ressort de cette enquête que dans 61 % des cas les dosages de vitamine D demandés par les médecins généralistes des Hautes-Pyrénées ne sont pas en conformité avec les recommandations des autorités sanitaires nationales.[résumé d'éditeur] |