Titre : | Psychologie en première et en troisième personne : de la 'psychologie concrète' à la psychologie clinique |
Auteurs : | Philippe Spoljar |
Dans : | PRATIQUES PSYCHOLOGIQUES (24(4), 2018) |
Pagination : | 451-465 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
SANTEPSY CLINIQUE ; PSYCHOLOGIE ; SUJET |
Résumé : | Cet article présente certains concepts fondamentaux proposés par G. Politzer, articulés autour de la notion de 'vie dramatique', au sens littéraire de la composition d'un complexe d'événements, d'actions et de personnes, dont l'unité et la signification ne peuvent se réaliser qu'en 'première personne'. Dans ce contexte définissant le périmètre de légitimité de la démarche clinique, un 'fait' spécifiquement psychologique correspond nécessairement à un acte qui ne prend existence et sens que comme segment d'un drame humain, comme un acte effectif de l'individu singulier. Les analyses critiques qui en découlent portent sur la perspective abstraite et formelle de la psychologie scientifique, laquelle considère des classes de faits plutôt que des faits, en concevant ceux-ci comme des entités en soi, extérieures au Je, dont ils sont les manifestations. Le modèle explicatif qui en procède sort nécessairement du champ de la psychologie concrète puisque ses schémas causalistes ont perdu de vue l'acte en 'première personne'. Et les psychologues ne se seraient pas aperçus qu' 'ôter le Je aux faits psychologiques, c'est les anéantir' (G. Politzer). La personne, dans sa dimension psychique, ne peut se comprendre qu'à partir de la personne, ce qui permet de spécifier le domaine de la psychologie clinique, et plus généralement de toute démarche clinique.[résumé d'éditeur] |
Notes de contenus : | Bibliogr. |